Depuis quelques semaines je m’interroge sur une
pratique très répandue aux Etats-Unis : le « Positive
reinforcement » ou renforcement positif.
Intriguée par cette attitude pratiquée
quotidiennement, je décide de suivre quelques séances de « Parenting
Minds »,
sessions ayant pour but de conseiller les parents sur des conduites à suivre pour aider leurs enfants à avoir confiance en eux.
La base de ces conseils repose donc sur le
« Positive reinforcement » qui consiste à systématiquement mettre en
avant les cotés positifs d’un comportement ou d’une situation dans laquelle
l’enfant se trouve… Même si celui-ci met régulièrement la balle dans le filet à
son entrainement de tennis ou renverse tous les jours sa tasse de chocolat au
petit déjeuner !
Mon regard d’Européenne pose un œil critique sur
cette attitude qui peut paraître trop systématique et quelque peu
superficielle.
Les petits (et grands) Américains sont-ils plus sur
d’eux ? Ont-ils plus confiance en eux et ont-ils une meilleure
résilience ?
Il est évidemment difficile de généraliser, mais
l’idée derrière le « Positive reinforcement », est en outre de
pouvoir impliquer les enfants très tôt dans la prise de conscience et la
résolution de leurs problèmes quotidiens : quelles sont les options qui
leur sont offertes ? Quels choix faire ? et surtout anticiper et
assumer les conséquences de leurs choix.
Le fait de les avoir valorisés régulièrement semble
les aider à construire leur propre conception d’eux-même (« self-concept »),
respect de soi et leur permettre de répéter avec plus de facilité ces attitudes
positives.
Du coup, je me suis promise d’essayer : ne plus
regarder les pointes non tendues de ma fille à la danse ou ne pas considérer
comme normal le retour de bonnes notes à la maison ; mais porter plus
d’attention à l’effort accompli et à la valorisation de leurs qualités !
Great Job Marine!